Il est probable qu’une société sans pétrole et sans charbon ne peut pas maintenir un niveau de complexité technologique élevé. De plus, notre niveau technologique actuel n’est à l’évidence pas pérenne. Un système technique pérenne comprendrait donc très certainement des technologies « low-tech ».
Mais qu’est-ce que le low-tech ? Philippe Bihouix a été l’une des vulgarisateurs de cette notion en France, prenant la suite de nombreux penseurs ayant avant lui critiqué notre fuite en avant technologique, et souhaité l’émergence de « technologies libératrices[1] », de « d’outils conviviaux[2] », etc… Le lecture de son livre, dont le ton oscille entre la rigueur de l’ingénieur et la rage du citoyen atterré par la trajectoire présente de notre société est une bonne première introduction sur la nécessité de la transition vers les low-tech, et sur quelques pistes de réflexions concrètes.
[1] Murray Bookchin, dans « Vers une technologie libératrice », 1965
[2] Ivan Illich, dans « La convivialité », 1973